Ce 26 Février est un grand jour. C'est celui où je prends possession de mon nouveau destrier.

Mon choix s'est porté sur un modèle SPECIALIZED ROUBAIX SL2 COMP, c'est à dire équipé avec un groupe Shimano 105. J'ai demandé le remplacement du pédalier compact par un triple plateaux (30-39-50). Je l'ai fait équiper de roues MAVIC ELITE, tout en conservant la paire de roues SHIMANO livrée avec. Les MAVIC sont montées avec une cassette 11-28.

Au risque de faire hurler certains (Benny ?), j'ai fait monter des pédales SHIMANO cyclo. Avantage : une face plate sans accroche, une face pour des pédales de cyclotouriste. Je peux maintenant descendre du vélo et marcher sans avoir l'air d'un canard. C'est quelque chose qui me convient bien au vu de ma pratique et qui devrait me faciliter la vie à Paris-Brest-Paris.

La sacoche arrière va pouvoir me servir sur les brevets longues distances où je ne devrais plus emporter de sac à dos. La sacoche de guidon est celle que j'avais sur mon ancien vélo.

Ce qui est assez frappant, c'est la similitude des réglages de hauteur. Je m'explique : le DECATHLON avait été réglé par mes soins, non pas en respectant telle ou telle cote mais en respectant mon confort sur le vélo. Ce SPECILIZED a été réglé (hors présence du D4) dans le magasin qui a effectué la vente (SODICYCLE). La hauteur de selle est identique, la hauteur de guidon aussi. Je n'étais donc pas si nul au réglage.

Maintenant que le vélo est à ma disposition, il me faut aller l'essayer. C'est donc vers 13h20 que je démarre. Il me faut être rentré pour 17h00 pour aller déposer ma grande fille à Saint-Savin. Quand je lui demande pourquoi la copine chez qui elle va ne vient jamais chez nous, la réponse fuse : on n'a pas l'occasion car vous êtes tout le temps là.

Bref, pour aller baptiser ce vélo, je ne vois qu'une solution : grimper au Col de Bel Air. Ce qui me frappe rapidement c'est la fluidité avec laquelle les pédales tournent. C'est bête à dire, mais cela fait de l'effet et je vois une différence avec l'ancien. Ensuite, ce que je mets quelques kilomètres à appréhender, c'est le système de passage de vitesses SHIMANO (l'ancien étant équipé en CAMPAGNOLO). Et quand je parle de fluidité, il y a une vraie différence sur le passage des vitesses. Il faut dire que le passage des vitesses sur l'ancien était devenu difficile, lié sans doute à des manettes usées. Avec mon nouveau jouet, une pression, et hop la vitesse est passée .

Autre point que je note lors de ces premiers kilomètres, c'est le confort : principal argument de vente du vendeur, je constate que cela n'est pas usurpé. J'ai vraiment l'impression d'une diminution des vibrations.

Je me retrouve donc au bout d'un peu plus d'une heure à Marennes. Je décide de grimper le col par la montée des Fontagnières, c'est à dire le côté le plus difficile avec certaines pentes à 15% et plus. Cela me donne l'occasion de tester le plateau de 30. Je monte assis sur la selle. Même si j'appuie sur les pédales, j'ai l'impression que c'est "presque facile", même dans ces pentes difficiles.

Le col est atteint, pour la 22° fois de l'année. Je teste maintenant le grand plateau dans la descente vers Villette de Vienne. Je me suprends aussi à constater une grande précision dans la gestion de la direction, en courbe. Je pense que cela devrait me faire gagner un peu en vitesse dans les descentes sinueuses...

Comme mon objectif est de tester la bête dans les bosses, je remonte vers Serpaize pour aller chercher la Tour de Mons.

C'est ensuite la descente sur Luzinay puis le retour vers Villette de Vienne, pour la deuxième grimpée du jour du Col de Bel Air, par la petite toute (Chemin du Cugnet). De manière identique à la première montée, les portions les plus délicates pour moi me semblent passer plus facilement qu'avec l'ancien monture.

Arrivé au Sommet, je bascule sur Marennes. Arrivé au rond point de Marennes, je me lance pour une troisième et dernière grimpée. En effet, la pluie arrive, et je n'ai pas envie aujourd'hui de trop me mouiller.

Dans cette troisième montée, la plus facile car la moins pentue, je me fais rattraper par un gars qui me double à un kilomètre du sommet. J'étais comme d'habitude à un rythme pépère. Je tente d'accrocher sa roue. Du coup je m'aperçois par bonheur que je tiens sans forcer, même si le cardio fait un bon. Je resterai ainsi dans sa roue jusqu'en haut, satisfait (oui je sait il m'en faut peu).

Maintenant, la pluie commence vraiment à mouiller et va salir la bête. Je décide donc de rentrer fissa à la maison.

Bilan de cette première sortie : 74.8km, 980m de D+ en 3h18

Le parcours est stocké dans OpenRunner.

Le Baptême du Specialized