La Val'Lyonnaise
Pour ceux qui ne connaissent pas cette course, et qui voudraient participer à une course à pied familiale et d'un très bon rapport qualité/prix, je conseille La Val'Lyonnaise.
La course débute à 9h00, mais Jean-Louis et moi avons nos petites habitudes : un départ de la maison très tôt (6h45), une arrivée sur place à7h30 et une heure et demie à passer pour s'imprégner de l'ambiance qui monte peu à peu. Inutile de dire que lorsque nous récupérons nos dossards, il n'y a quasiment personne dans la halle des sports de Grézieu la Varenne. Par contre le temps semble mitigé.
Vers 8h00, nous nous habillons puis partons nous échauffer. Au bout d'un kilomètre je sais que je partirai en veste court. J'ai juste ma veste longue sur moi avec mon maillot mais j'ai déjà beaucoup trop chaud. En plus le départ se trouve devant la piscine en direction de Vaugneray. Nous avons 1,5km de côte avant d'arriver au village et nous aurons chaud d'entrée. J'espère juste qu'il ne pleuvra pas. Mon voeux sera exaucé.
A 9h00, le coup de pistolet est donné pour lancer la course. Comme indiqué, nous gravissons la côte menant à Vaugneray pendant 1,5km. Arrivé dans le village, nous basculons sur 1,2km de descente qui nous permettent de récupérer. J'évite d'envoyer trop fort car je connais la suite du parcours à savoir 4.25km qui nous permettent de passer de 400m d'altitude à 700m. Depuis le pied de la côte, je sens que Jean-Louis n'est pas au top. Il a une espèce d'angine, il tousse et il a du mal à respirer. Croyez moi, c'est beau ce qu'il a fait. En plus il ne veut pas que je l'attende (mort de rire quand on sait comment je cours). Mais comme je sais que je le stresse à rester à côté, je me mets à monter à mon rythme. Arrivé au sommet de la bosse, je l'attends : le chrono indique 7,15km pour 400m de D+. Quand Jean-Louis me voit l'attendre au sommet, je vois poindre un sourire sur son visage : il est content. Ensuite c'est une grande descente de pratiquement 4km pour 250m de D- où nous avançons bien. Nous réattaquons une partie montante en sous bous, chacun à notre rythme et devons arriver ensuite sur Pollionnay. Au sortir de la bosse, en attendant Jean-Louis, les gars intercalés me disent qu'il est tombé. Effectivement quand il arrive il a les genoux en sang ainsi que la main. Nous décidons qu'il faut faire un arrêt chez les secouristes au ravito de Pollionnay : nous arrivons au ravitaillement à 10h25. Il faudra 15 à 20 minutes de soins pour désinfecter correctement les plaies. C'est marrant de s'arrêter ainsi car nous pouvons mesurer la distance qui nous séparait des derniers à ce moment là.
Quand nous repartons je sais que Jean-Louis va souffrir : maintenant en plus de difficultés pour respirer, il a les 2 genoux qui font mal et chaque bout de montée est un véritable calvaire. Nous nous dirigeons vers Sainte Consorce. Entre le 16° et le 17° kilomètre, nous attrapons une nouvelle bosse (55m de D+). Jean-Louis souffre. D'autant plus qu'il n'a pas pris le temps de s'alimenter au ravito précédent. Heureusement, un est prévu au 18°km.
Nous savons maintenant qu'il nous faut gérer : nous avons repris 4 coureurs et nous commençons à en rattraper d'autres. Nous passons rapidement les kilomètres jusqu'au kilomètre 21.5 : nous y trouvons un gros coul de cul dans les bois (27m de D+ en 300m). Celui ci coupe bien les jambes. Il reste maintenant moins de 5 kms avant de rentrer. Les derniers hectomètres seront un calvaire pour Jean-Louis qui finira en serrant les dents. Nous aurons repris une quinzaine de coureurs depuis Pollionnay.
Le temps final est de 2h50m22s mais est secondaire par rapport à la santé de Jean-Louis. Nous éviterons la piscine pour cette fois, mais profiterons de la pasta party le temps d'applaudir ainsi les différents podiums des différentes catégories.
Voici le parcours vu du haut...
ainsi que le profil :
La prochaine étape est maintenant l'entrainement de la Sainté-Lyon à Sainte Catherine le 8 Novembre. D'ici là, quelques jours de vacances à ... NEW-ORK... avec j'espère course à Pieds à CENTRAL PARK...
La course débute à 9h00, mais Jean-Louis et moi avons nos petites habitudes : un départ de la maison très tôt (6h45), une arrivée sur place à7h30 et une heure et demie à passer pour s'imprégner de l'ambiance qui monte peu à peu. Inutile de dire que lorsque nous récupérons nos dossards, il n'y a quasiment personne dans la halle des sports de Grézieu la Varenne. Par contre le temps semble mitigé.
Vers 8h00, nous nous habillons puis partons nous échauffer. Au bout d'un kilomètre je sais que je partirai en veste court. J'ai juste ma veste longue sur moi avec mon maillot mais j'ai déjà beaucoup trop chaud. En plus le départ se trouve devant la piscine en direction de Vaugneray. Nous avons 1,5km de côte avant d'arriver au village et nous aurons chaud d'entrée. J'espère juste qu'il ne pleuvra pas. Mon voeux sera exaucé.
A 9h00, le coup de pistolet est donné pour lancer la course. Comme indiqué, nous gravissons la côte menant à Vaugneray pendant 1,5km. Arrivé dans le village, nous basculons sur 1,2km de descente qui nous permettent de récupérer. J'évite d'envoyer trop fort car je connais la suite du parcours à savoir 4.25km qui nous permettent de passer de 400m d'altitude à 700m. Depuis le pied de la côte, je sens que Jean-Louis n'est pas au top. Il a une espèce d'angine, il tousse et il a du mal à respirer. Croyez moi, c'est beau ce qu'il a fait. En plus il ne veut pas que je l'attende (mort de rire quand on sait comment je cours). Mais comme je sais que je le stresse à rester à côté, je me mets à monter à mon rythme. Arrivé au sommet de la bosse, je l'attends : le chrono indique 7,15km pour 400m de D+. Quand Jean-Louis me voit l'attendre au sommet, je vois poindre un sourire sur son visage : il est content. Ensuite c'est une grande descente de pratiquement 4km pour 250m de D- où nous avançons bien. Nous réattaquons une partie montante en sous bous, chacun à notre rythme et devons arriver ensuite sur Pollionnay. Au sortir de la bosse, en attendant Jean-Louis, les gars intercalés me disent qu'il est tombé. Effectivement quand il arrive il a les genoux en sang ainsi que la main. Nous décidons qu'il faut faire un arrêt chez les secouristes au ravito de Pollionnay : nous arrivons au ravitaillement à 10h25. Il faudra 15 à 20 minutes de soins pour désinfecter correctement les plaies. C'est marrant de s'arrêter ainsi car nous pouvons mesurer la distance qui nous séparait des derniers à ce moment là.
Quand nous repartons je sais que Jean-Louis va souffrir : maintenant en plus de difficultés pour respirer, il a les 2 genoux qui font mal et chaque bout de montée est un véritable calvaire. Nous nous dirigeons vers Sainte Consorce. Entre le 16° et le 17° kilomètre, nous attrapons une nouvelle bosse (55m de D+). Jean-Louis souffre. D'autant plus qu'il n'a pas pris le temps de s'alimenter au ravito précédent. Heureusement, un est prévu au 18°km.
Nous savons maintenant qu'il nous faut gérer : nous avons repris 4 coureurs et nous commençons à en rattraper d'autres. Nous passons rapidement les kilomètres jusqu'au kilomètre 21.5 : nous y trouvons un gros coul de cul dans les bois (27m de D+ en 300m). Celui ci coupe bien les jambes. Il reste maintenant moins de 5 kms avant de rentrer. Les derniers hectomètres seront un calvaire pour Jean-Louis qui finira en serrant les dents. Nous aurons repris une quinzaine de coureurs depuis Pollionnay.
Le temps final est de 2h50m22s mais est secondaire par rapport à la santé de Jean-Louis. Nous éviterons la piscine pour cette fois, mais profiterons de la pasta party le temps d'applaudir ainsi les différents podiums des différentes catégories.
Voici le parcours vu du haut...
ainsi que le profil :
La prochaine étape est maintenant l'entrainement de la Sainté-Lyon à Sainte Catherine le 8 Novembre. D'ici là, quelques jours de vacances à ... NEW-ORK... avec j'espère course à Pieds à CENTRAL PARK...
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