Balade à la Croix Régis
La semaine qui vient de s'écouler a été difficile. En effet, par les absences dans mon équipe au travail j'ai du compenser et effectuer quelques journées à rallonge... La journée de Mardi notamment m'a vu me lever à 4h, être au boulot à 6h et rentrer après 20h... En plus, comme chaque semaine, j'ai voulu continuer les exercices sur Home Trainer avec Lundi une belle séance de vélocité et Mardi soir (tard donc), une séance d'exercices de force.... Sauf que je ne suis pas une machine, et que j'ai ressenti après la séance une fatigue anormale. Anormale, par rapport à ce que je ressens habituellement après ce genre de séance...
Après consultation de mes "coachs", la séance de Jeudi a été purement et simplement annulée. Et ce Samedi, j'avais envie de rouler mais pour, toutes les raisons évoquées ci-dessus, j'ai décidé d'y aller mollo... Prendre du plaisir sans forcer c'était l'objectif.
La fatigue aidant, le me suis levé tard (8h :) ), donc je décide de aller rouler l'après midi. Le fiston étant rentré tard de l'internat, je ne décolle que vers 14h30. Le retour s'effectuera donc vers 19h, soit de nuit...
Je m'équipe d'un K-Way avant de partir, que je laisse dans la sacoche, la pluie étant annoncée en fin de journée. Le vent souffle au Sud, de manière assez forte. Je vais donc tenter une boucle qui va m'emmener au Sud, pour remonter avec l'aide du vent.
Le départ est tout plat, un peu comme Samedi dernier : Saint Priest (j'y croise Pierrot et Françoise F. de l'ATSCAF qui reviennent un peu dégoutés de leur balade car pas attendus par le reste du groupe), Toussieu, Chaponnay puis Marennes, où le croise une ATSCAFIENNE qui ne m'a pas reconnu :-( ainsi que Jacques, lui aussi ATSCAFIEN, lui aussi lâché par le groupe... et pas attendu. Cela me fait penser à la réplique des tontons flingueurs : ils sont éparpillés façon puzzle... Et cela m'étonne de l'ATSCAF qui a la réputation d'attendre (trop parfois) tout le monde.
A Marennes, au lieu de grimper sur le Col de Bel Air, je continue tout droit en direction de Chasse sur Rhône.
Les nuages noirs obscurcissent le ciel mais sans que l'on puisse apercevoir à l'horizon des trainées effectuées par la pluie.
Après une arrivée à Chasse par le Nord, je me dirige vers la Gare SNCF afin de pouvoir rejoindre Givors par la passerelle, empruntée dans l'autre sens, lors du Brevet 400km de Grenoble en 2011.
La traversée de cette dernière est réglementée par un Feu Tricolore, ce qui me permettra de travsert en toute sécurité.
Me voici maintenant à Givors et je vais m'attaquer à la montée du Col de la Croix Régis (FR-69-0501) par un côté où j'ai plutôt l'habitude de descendre.
De la Garde de Givrors au Sommet de la Croix Régis, il y a 10.1km avec 321 de dénivelé positif. La montée n'est pas régulière. Le première kilomètre est à plus de 7%, et il y a des portions quasi plates. Dans ce sens, je sens bien le vent de face, et parfois, au sortir d'un virage une bourrasque manque m'arrêter totalement.
Ces grandes parties dégagées sont propices à la propagation du vent... Je monte tranquillement sans forcer, en surveillant le cardio (mais je me connais suffisament pour savoir dans quelle zone il est)...
Même si la photo ne le montre pas, j'ai une belle vue dégagée sur les sommets enneigés des Alpes.
Il est un peu plus de 16h30 et j'ai l'impression qu'il va déjà faire nuit... Le phénomène est accentué par le fait que par moments, je suis en sous-bois.
Le Col est finalement atteint en 42 minutes. Il faudra que j'y revienne un de ces 4, juste pour voir en combien de temps je peux le monter en mode chrono (chrono pour moi :) ).
Je bascule en direction de Vienne, en me demandant si je dois m'arrêter pour allumer mon feu arrière. Je décide que non, car la visibilité est plutôt bonne, et je constate qu'aucune des voitures qui me double ne s'excite. De plus, mis à part les 1kms où la photo ci dessus a été prise, le parcours est uniquement descendant jusqu'à Vienne.
Arrivé au Pont sur le Rhône, je profiterai du Feu Rouge pour allumer mon feu arrière en mode clignotant ainsi que ma frontale. Le feu avant de ma lampe Hope sera allumé à Chuzelles.
Je remonte jusqu'à Villette de Vienne via la Vallée de Leveau et peut attaquer maintenant la montée du Col de Bel Air (FR-38-0336). La montée va s'effectuer quasi de nuit... J'adore ces moments car ils sont magiques. On ne retrouve en rien les sensations d'un passage en journée.
La preuve est que sans me prendre la tête sur un quelconque temps de montée, je m'apercevrai au retour que ce fût mon 2ème meilleur temps (à 1min quand même du meilleur temps réalisé la semaine dernière).
Voilà, il est temps de basculer sur Marennes et de rentrer sans avoir fait un petit passage par le Chemin de Missy qui me permet de remonter sur la route des crêtes entre Luzinay et Chaponnay.
C'est sur cette route que la batterie de ma lampe Hope décide de se mettre en mode économie, synonyme de fin de vie (à recharger)... C'est la première fois que j'y arrive. Les durées de fonctionnement indiquées sur la documentation semblent bien cohérentes. Comme j'ai la seconde batterie pleine, j'en fait l'échange et je repars.
A Toussieu, quelques gouttes commencent à tomber. Il me reste 12 kilomètres, donc sauf déluge, je ne rentrerai pas trempé.
Le final s'effectue sous une pluie qui menace mais qui ne se décide pas. Tant mieux.
Bilan de la sortie : 101.6km, 1030m de D+ en 4h33 et surtout pas de sensation de fatigue. Ouf.