Aujourd'hui est un jour de fort vent du sud. Il est 13h35 lorsque je m'élance sans idée précise de ce que je veux faire. Comme d'habitude, j'aimerais rouler une bonne centaine de kilomètres avec au moins 1000m de dénivelé. Vu la direction du vent, je décide partir au Sud, histoire de rentrer avec l'aide d'Eole.

Alors que dame Météo prévoyait de la pluie, c'est le soleil qui m'accompagne sur le début de ma sortie :

C'est d'ailleurs très agréable, car contrairement à la semaine dernière je suis partis en cuissard court, gants courts mais malgré tout veste longue.

Le vent souffle du sud et cela se ressent : j'ai du mal à accrocher les 20km/h sur du plat. Ce sera un constat effectué au bout de 2 heures de route.

Après être passé à Saint Bonnet de Mûre, je prends la route de Toussieu...

A mon avis, certains ont taillé leur haie, mais n'ont pas suffisamment arrimé les branchages dans les remorques, vu ce qui traîne sur la route à l'approche de la déchetterie.

A lutter contre le vent je me fait doubler deux fois de suite par des cyclos. Je constate qu je peux rester dans leur roue sans trop d'effort, mais que je n'ai pas envie de le faire. Donc je roule en solitaire, à mon rythme.

Après avoir pris la direction de Chaponnay via la route de Flassieux, je décide de prendre la route des crêtes par la route de Luzinay. La route est bien moins circulante. On s'aperçoit aussi que le soleil est bien voilé. Je redescends ensuite sur Chaponnay par le Chemin de Missy et me dirige vers mon col favori, à savoir le col de Bel Air, gravi plus d'une soixantaine de fois cette année.

La montée s'effectue avec le vent de face, mais cela ne me gène pas plus que cela... Après le col, je me dirige vers Villette de Vienne puis Serpaize...

... où dorment une partie des stocks de carburant de la région. Ce qui est "marrant", c'est qu'en cette période de tensions sociales et de blocage des raffineries, aucune "protection" apparente n'est en place autour de ces dépôts.

J'innove ensuite en ne prenant pas le Chemin du centre ville de Serpaize, mais en suivant le panneau Vienne qui m'amène au niveau de l'hôpital situé sur les hauteurs de la ville.

On l'aperçoit d'ailleurs ici sur cette photo, au fond, au sommet de la colline. Après avoir traversé Vienne, j'enjambe le Rhône pour passer Saint Romain en Gal et son musée, puis remonte provisoirement en direction de Givors. A gauche, j'enfile la D502 qui peut me mener en plein dans le Pilat, notamment par le col de la Croix Régis (FR-69-0501).

Rapidement la route se rétrécit pour se donner l'aspect d'une petite route de campagne très agréable.

Il n'y a pas à dire, l'automne est vraiment là...

J'arrive à l'endroit où Carole était venue me chercher, fin Janvier, lorsque j'avais subit ma première grosse casse mécanique. Il y fait moins froid mais il y a autant de vent.

J'arrive au croisement et voit la cuisinière mais je ne trouve pas de ravito... On m'aurait menti ?

Tant pis, je continue ma route dans la forêt...

...pour atteindre le Col du Bourrin (FR-69-0464). C'est mon 3° passage en 2010...

J'ai probablement effectué plus de 80% de mon dénivelé de la sortie. En effet, je vais maintenant rester quelques kilomètres sur ce plateau venté... Il n'y a qu'à voir les fils électriques...

Je redescends ensuite sur Givors puis Grigny et Vernaison où je traverse le Rhône. ne souhaitant pas rentrer par la grande route de Saint Symphorien d'Ozon, je décide de bifurquer sur Simandres, pour rentrer par Marennes et Chaponnay. Ceci me permettra de grignotter un peu de dénivelé supplémentaire.

Il est presque 18h30, lorsque j'arrive à la maison, avant le nuit, bouclant ainsi au sec, ma 65° sortie de l'année.

Bilan de la sortie : 106.9km, pour 1165m de dénivelé et 4h52 de route.

En voici le profil :

ainsi que le tracé

Balade solitaire dans les contreforts du Pilat