Entrainement de la Sainte-Lyon : 30 bornes autour de Sainte Catherine
L'organisation de la Sainté-Lyon fait les choses bien. Afin de bien préparer la course, tous les ans, un mois avant l'échéance, une sortie d'entrainement est organisée. Selon l'expression, "les
groupes de niveau se font tout seuls"... Je confirme. Pour des coureurs comme moi, il n'y a pas de "coach" car on se trouve à la fin.
Les coureurs du Team RAIDLIGHT encadrent ceux qui courent à au moins 10 ou 11 à l'heure jusqu'à 15. Il faut savoir que le parcours possède un dénivelé positif de près de 1000m. Les concurrents comme moi courent seuls. De toutes les façons, vu que nous gérons la chose en marchant dans les côtes, cela ne me gêne pas.
Aujourd'hui, Jean-Louis ne m'accompagne pas. Mais comme d'habitude, je suis arrivé plus d'une heure avant le départ, ce qui me permet d'aller me balader aux alentours. Les bords des routes sont gelés et il fait sacrément froid. Heureusement il n'y a pas de vent, et le soleil semble vouloir être de la partie.
Les gens de chez RAIDLIGHT s'occupent des coureurs et présentent évidemment leurs produits, en nous offrant un bon café chaud. Cette année, au contraire de l'an passé, ils sont arrivés tôt. Du coup, nous sommes déjà quelques uns à aller nous inscrire. Les pré-inscrits par INTERNET se voient remettre leurs cadeaux et leur carte de pointage. Pour nous, cela prend un poil plus de temps, car il faut régler les 10€ de l'inscriptions : 10€ pour 3 ravitos et un repas à l'arrivée, et surtout une grande convivialité, ce n'est pas très cher.
A 8h30, le départ est donné. Les 500 premiers mètres sont en descente, mais ils sont immédiatement suivis de 1.3km pendant lesquels nous encaissons un dénivelé positif de 124m. Soit près de 10% de pente moyenne!!! Arrivés au sommet de la bosse, nous avons droit à une descente de 1,8km ou nous redescendons de 120m. Le début de la rando est super casse pattes. J'ai la chance de l'avoir faite l'an passé et je sais donc que les 2,5 prochains kms vont être durs puisque ils seront agrémentés de 230m de D+. En haut de cette nouvelle bosse, nous allons entamer une belle partie de descente. Au milieu de celle-ci (c'est quand même une image car il y a des petites bosses), nous arrivons à l'Aubépin, km 8, lieu du premier contrôle : le GPS indique 56 min de course, et déjà 400m de D+ soit une pente moyenne de 5%.
Le prochain ravitaillement se tiendra à Marcenod, distant de 12km. Le dénivelé sera encore concentré sur 6 km mais la pente sera moins forte. Nous traversons des chemins assez boueux et je commence à avoir mal aux jambes. Au 14° km je double un gars qui boite. Je me renseigne sur sa santé : il s'est donné une entorse et veut marcher jusqu'au prochain contrôle. Je n'ose pas lui dire qu'il lui reste pas mal de bornes. Je lui propose mon portable pour éventuellement faire appel "à un ami" qui pourrait venir, mais il décline la proposition. Je repars donc. Au 16°km, je rattrape 3 gars dont un possède un compteur qui mesure la distance à l'aide d'un accéléromètre. Au pieds d'une descente, il annonce à ses copains qu'on en est au 19°km. Je jette un coup d'oeil au GPS, et là surprise, le mien annonce 16 km. Je le préviens, sachant que mon GPS s'est toujours montré fiable jusque là. Et là, celui du groupe qui peine le plus accuse le coup : il croyait avoir couru à 10km/h avec 700m de dénivellé... Du coup, nous entamons la discution, et restons ensembles : nous le resterons jusqu'à l'arrivée, même si le groupe de 4 sera étalé sur 200m au bout d'un moment.
A Marcenod, je suis étonné de ne pas voir le ravitaillement dans le village. Les bénévoles ont trouvé un abris plus accueillant, surtout s'il y avait eu de la pluie. J'avertis mes compagnons ques les 3 prochains kilomètres seront difficiles car ils vont concentrer le reste du dénivelé. Effectivement...
Au 25° kilomètre, un dernier ravitaillement : il nous reste 5 bornes. Mais les jambes sont lourdes. Celui qui a le plus de mal se laisse systématiquement distancer, mais après un certain écart, il semble trouver son rythme et l'écart n'augmente plus. Nous sommes maintenant et depuis quelques kilomètres sur les chemins qui seront empruntés dans un mois. Les descentes sont difficiles et glissantes et surtout très pierreuses. Heureusement tout se passera bien.
Nous arriverons à destination en 3h42m46s, avec 958m de dénivelé positif. En consultant mes archises, c'est quasi le même temps que l'an passé (3h44..).
Il me reste à rentrer à la maison et aller faire une bonne sieste après avoir manger... Mais j'ai près d'une heure de route pour rentrer.
Pour finir, voici le tracé du parcours
et cette belle courbe de profil...
Les coureurs du Team RAIDLIGHT encadrent ceux qui courent à au moins 10 ou 11 à l'heure jusqu'à 15. Il faut savoir que le parcours possède un dénivelé positif de près de 1000m. Les concurrents comme moi courent seuls. De toutes les façons, vu que nous gérons la chose en marchant dans les côtes, cela ne me gêne pas.
Aujourd'hui, Jean-Louis ne m'accompagne pas. Mais comme d'habitude, je suis arrivé plus d'une heure avant le départ, ce qui me permet d'aller me balader aux alentours. Les bords des routes sont gelés et il fait sacrément froid. Heureusement il n'y a pas de vent, et le soleil semble vouloir être de la partie.
Les gens de chez RAIDLIGHT s'occupent des coureurs et présentent évidemment leurs produits, en nous offrant un bon café chaud. Cette année, au contraire de l'an passé, ils sont arrivés tôt. Du coup, nous sommes déjà quelques uns à aller nous inscrire. Les pré-inscrits par INTERNET se voient remettre leurs cadeaux et leur carte de pointage. Pour nous, cela prend un poil plus de temps, car il faut régler les 10€ de l'inscriptions : 10€ pour 3 ravitos et un repas à l'arrivée, et surtout une grande convivialité, ce n'est pas très cher.
A 8h30, le départ est donné. Les 500 premiers mètres sont en descente, mais ils sont immédiatement suivis de 1.3km pendant lesquels nous encaissons un dénivelé positif de 124m. Soit près de 10% de pente moyenne!!! Arrivés au sommet de la bosse, nous avons droit à une descente de 1,8km ou nous redescendons de 120m. Le début de la rando est super casse pattes. J'ai la chance de l'avoir faite l'an passé et je sais donc que les 2,5 prochains kms vont être durs puisque ils seront agrémentés de 230m de D+. En haut de cette nouvelle bosse, nous allons entamer une belle partie de descente. Au milieu de celle-ci (c'est quand même une image car il y a des petites bosses), nous arrivons à l'Aubépin, km 8, lieu du premier contrôle : le GPS indique 56 min de course, et déjà 400m de D+ soit une pente moyenne de 5%.
Le prochain ravitaillement se tiendra à Marcenod, distant de 12km. Le dénivelé sera encore concentré sur 6 km mais la pente sera moins forte. Nous traversons des chemins assez boueux et je commence à avoir mal aux jambes. Au 14° km je double un gars qui boite. Je me renseigne sur sa santé : il s'est donné une entorse et veut marcher jusqu'au prochain contrôle. Je n'ose pas lui dire qu'il lui reste pas mal de bornes. Je lui propose mon portable pour éventuellement faire appel "à un ami" qui pourrait venir, mais il décline la proposition. Je repars donc. Au 16°km, je rattrape 3 gars dont un possède un compteur qui mesure la distance à l'aide d'un accéléromètre. Au pieds d'une descente, il annonce à ses copains qu'on en est au 19°km. Je jette un coup d'oeil au GPS, et là surprise, le mien annonce 16 km. Je le préviens, sachant que mon GPS s'est toujours montré fiable jusque là. Et là, celui du groupe qui peine le plus accuse le coup : il croyait avoir couru à 10km/h avec 700m de dénivellé... Du coup, nous entamons la discution, et restons ensembles : nous le resterons jusqu'à l'arrivée, même si le groupe de 4 sera étalé sur 200m au bout d'un moment.
A Marcenod, je suis étonné de ne pas voir le ravitaillement dans le village. Les bénévoles ont trouvé un abris plus accueillant, surtout s'il y avait eu de la pluie. J'avertis mes compagnons ques les 3 prochains kilomètres seront difficiles car ils vont concentrer le reste du dénivelé. Effectivement...
Au 25° kilomètre, un dernier ravitaillement : il nous reste 5 bornes. Mais les jambes sont lourdes. Celui qui a le plus de mal se laisse systématiquement distancer, mais après un certain écart, il semble trouver son rythme et l'écart n'augmente plus. Nous sommes maintenant et depuis quelques kilomètres sur les chemins qui seront empruntés dans un mois. Les descentes sont difficiles et glissantes et surtout très pierreuses. Heureusement tout se passera bien.
Nous arriverons à destination en 3h42m46s, avec 958m de dénivelé positif. En consultant mes archises, c'est quasi le même temps que l'an passé (3h44..).
Il me reste à rentrer à la maison et aller faire une bonne sieste après avoir manger... Mais j'ai près d'une heure de route pour rentrer.
Pour finir, voici le tracé du parcours
et cette belle courbe de profil...
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