Patron, Remettez moi ça svp...
Après une journée à "aider mon épouse" à poser la faïence dans la salle de bain, Dimanche est consacré au vélo. J'ai convenu avec ma petite femme de sortir à la journée. Cela tombe bien, c'est la pleine période des brevets qualificatifs pour PBP.
Je décide donc d'aller à Beaurepaire où est organisé un BRM 200km. Ce sera la 2° tournée après le 200 de Grenoble la semaine passée. La météo annoncée sur le brevet est catastrophique... Du moins à l'image du temps que nous avons eu sur PBP en 2007.
4 heures du matin. Je me lève, je regarde dehors... je confirme : il pleut.
4h45 : je prends la route en direction de Beaurepaire... Il continue à pleuvoir.
6h00 : j'arrive sur place où les bénévoles arrivent. Il pleut toujours.
La remise des cartes de route s'effectue dans un local du camping de Beaurepaire. L'ambiance est bonenfant, même si au départ, certains bénévoles ont un peu de mal. On ne leur en veut pas, il faut se lever tôt et ils font le job super gentiment. En plus, on nous offre le café et les madeleines avant de partir.
Avant de partir, je sais que j'ai aussi un compte à régler avec ce brevet. En effet, en 2007, ce fut mon premier brevet de qualification. J'avais terminé en 9h20 mais à l'agonie pour avoir voulu suivre les cadors jusqu'à Crest. On verra que les temps de passage sont édifiants!
7h00 : il pleut encore. On nous tampone nos cartes de routes. Je prends le départ avec Jackye CIBRARIO. Le nom ne vous dit peut être rien mais j'ai roulé avec lui en 2009 sur LEL
Jackye (à gauche sur la photo) est un personnage atypique. Il a réalisé sa première sortie vélo depuis 7 mois et demi, la semaine dernière à grenoble sur 200km. Aujourd'hui est sa seconde. Il a déjà au moins un PBP, un LEL et un MGM (Madrid-Gijon-Madrid) à son actif.
Dans la première bosse entre Beaurepaire et Hauterives, les groupes qui s'étaient formés éclatent. Les costauds partent devant. Moi, je décide de monter à ma main. Arrivé en haut des bosses, il suffit de se laisser glisser jusqu'à Romans.
La pluie qui s'était un peu calmée redouble. Je traverse Romans, puis Bourg de Péage. Il faut maintenant rejoindre Crest par la grande route passante (D538). La route n'est pas agréable, mais je fais avec. Je me souviens qu'en 2007, je tentais de rester dans les roues, en roulant à 50km/h, avec des cuisses qui brulaient...
Arrivé aux environ de Crest, je me dirige directement vers le croisement avec la D104 où je crois trouver un point de contrôle... Raté... Il me faut retourner vers le centre de Crest. J'y croise Gérard, que je remercie pour la rencontre et les photos prises. D'autant que Gérard me dirige vers le lieu de pointage le plus proche.
Je pointe à 10h30, contre ... 9h45 en 2007. Je savais qu'il y avait un gros écart de rythme. Cela se confirme. D'autant que le pointage est situé au kilomètre 77. Néanmoins, la clôture du contrôle est prévu à 12h08, j'ai donc suffisament d'avance.
Je remercie Gérard, et je le quitte, en direction du tout proche contrôle du Pouzin. La route n'a encore rien de follichon, entre Crest, Livron puis le Pouzin.
Je points à l'hôtel Ibis, à l'entrée du Pouzin. Le personnel qui me tamponne ma carte me demande si je suis courageux ou inconscient ? Je pointe à 11h33, contre 10h40 en 2007. C'est le km 98.
Je prends maintenant la direction du Nord via "l'ancienne" N86. Tout d'abord passage à La Voulte, Charmes sur Rhône, Saint-Peray puis Tournon. En 2007, je me souviens avoir souffert et du m'arrêter au Pouzin. Ici, rien de tout cela.
Les jambes sont bonnes, je m'arrête juste pour être à l'abri pour grignotter les Prince de Lu. je repars en direction de Sarras puis Andance. Je m'arête pour donner une chambre à air à un vélo couché qui a crever 2 fois, et qui n'a plus de chambre à air, et un problème avc sa colle à rustines. La montée sur Davezieux s'effectue tranquillement et je pointe à l'Hôtel Siesta comme en 2007. J'y pointe à 14h45 contre 14h50 en 2007. En 70 kms, je viens de reprendre 45 minutes... J'ai plus de 3 heures d'avance sur l'horaire de contrôle. Reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à l'arrivée.
Tout d'abord Serrières, puis la longue D519 où je reprends les cyclos un à un. Mon rythme est correct, les jambes tournent bien, et je suis en bonne forme. Les cyclos que je rattrape en ont marre de la flotte, et du paysage quelque peu monotones.
A un moment, je demande à un de ceux que je rattrape de prendre ma roue pour le tracter jusqu'à l'arrivée. Il me remerciera de l'avoir fait après l'arrivée. Nous pointons ensemble à 16h20... Comme en 2007. Sauf que cette année, je suis frais comme un gardon.
Je clôture donc ce 2° brevet 200km satisfait, malgré des conditions éprouvantes de par l'humidité. Le paysage de ce brevet n'est vraiment pas le mieux que l'on puisse trouver. Néanmoins, l'organisation est bonne.
Bilan de la journée : 209km, 1375m de D+ en 9h20.