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Les Tribulations de Cricri le Cyclo

Pâques en Provence : Aller et Retour

20 Avril 2014 , Rédigé par Cricri le cyclo Publié dans #Cyclotourisme, #sortielongue, #cols

Pour la 8ème fois, je vais participer à Lyon-Provence, organisée dans le cadre des fêtes de Pâques en Provence. Cette randonnée, organisée en mode Audax (c'est à dire à 22.5km/h de moyenne roulée, derrière des capitaines de route), n'est plus prise en charge par l'ASEB mais directement par le CODEP du Rhône.

Cela s'en ressent dans le nombre d'inscrits : 20 contre une soixantaine il y a quelques années. Mais 20 au lieu de 60 permet aussi d'avoir un groupe beaucoup plus homogène...

Pour la 3ème fois après 2010 et 2011, je vais tenter le retour en vélo à Lyon, sachant que je n'ai jamais réussi. 2010 m'avait vu m'arrêter chez Brigitte pour causes de trombes d'eau. 2011, en compagnie de Florian, nous nous étions arrêtés chez Brigitte, "pour cause de fatigue"... Mais cette année, Brigitte reçoit du monde, et elle pourrait nous héberer uniquement dans une tente... Finalement c'est tant mieux :D. En plus nous remonterons avec Alain, un autre grand bitumator.

 

Mais avant de penser à rentrer, il faut déjà partir.

Le départ est prévu à 5h00 du matin. Comme d'habitude, je pars de la maison, en vélo, à 3h30 pour être sur place vers 4h15 de matin.

Le lieu de départ est toujours aussi glauque : coincé entre l'autoroute A7 et l'ancien MIN... Une espèce de friche où se trouve un cirque mais surtout aussi à cette heure avancée de la nuit, des prostituées qui attendent le client dans le froid. A ce que l'on peut constater, toutes originaires d'Afrique... Je suppose que le rêve français s'est envolé depuis longtemps pour elles...

Aimé Largeron, dit "mémé", 80 ans et bon pied bon oeil, va encore officier avec 2 missions : se mettre en protection derrière nous avec les gyrophares orange allumés... et transporter les sacs de ceux qui le souhaitent... Du coup je n'aurai pas à porter mon sac à dos sur l'aller...

Le départ est donné à 5h00 précises... 2 capitaines de routent officient : Yves (dans un premier temps) puis Georges à partir de Vernaison ainsi que Serge. Du coup, le rôle de serre-file est dévolu à Florian... et ma pomme :) Notre mission : s'assurer qu'il ne reste personne derrière nous...

Notre tâche sera facilitée par le puissant vent du Nord qui souffle aujourd'hui... ET le boulot sera important. En effet, aucune crevaison à déplorer, mais des arrêts sauvages (je suis en groupe mais je ne me plie pas à la discipline), des chutes d'objets (Lumières, Garde Boue), etc. En plus, certains sont vachement sympas :-(. Nous les attendons, et quand ils repartent avec nous ils nous lâchent pour retrouver le groupe plus vite... Bref, certains n'ont rien compris... Et certains mêmes jouent avec leur vie : pas de gilet jaune, une lumière tellement microscopique qu'elle ne sert à rien... Bref, on arrive vite à Vaugris, lieu de notre premier arrêt officiel... Pauses techniques et déshabillages sont donc au porgramme pendant les 10' de pause.

Tous quasi bien garés sur le bas côté

M. Florian prend des forces...

Nous repartons en direction de Saint-Rambert d'Albon où nous attendra une pause de 15'. A noter que de manière générale, la discipline a été respectée. 2 de front, rarement plus...

"Mémé" en protection. Pratique, sécurisant, mais stressant avec le bruit du camion tout le temps.

Avec le vent du Nord qui souffle, il n'est pas très compliqué de rattraper le groupe quand on se fait décrocher. Nous arrivons dans la Drôme. Le soleil est maintenant sorti, et nous avons commencé à sortir du "Couloir de la Chimie", pour notre plus grand plaisir.

L'ami Georges, capitaine de route, qui a du s'arrêter et que nous ramenons... Toujours aussi facile Georges.

Nous arrivons à St Rambert d'Albon avec une bonne vingtaine de minutes d'avance. J'ai le plaisir de revoir Gilbert (à Gauche), et Christianne sa femme. Florian et Alain sont inséparables... Il faut dire qu'ils ont un paquet de kilomètres en commun, ces deux là.

Nous voilà repartis et nous arrivons à St Vallier. Maintenant, les routes vont être sympa...

Les premières bosses du parcours ne font souffrir personne ;-)

Nouvelle section de trajet (par rapport à avant) après St Barthélémy de Vals où nous longeons l'autoroute. La route est très sympa, quoi que un peu trop plate à mon goût.

Arrivée à Châteauneuf sur Isère.

Des cyclos bien disciplinés sur la route... et disons le aussi, dans cette région, des automobilistes "compréhensifs" de manière générale. Nous ne sommes que 20, mais nous ne sommes pas faciles à doubler. Malgré tout, il y a eu une bonne cohabitation.

Oh une cyclote arrêtée sur le bord de la route...

Oh c'est Brigitte :) Quelle surprise... Bon j'espérais quand même son passage vu que nous passons à 7 kilomètres de chez elle...

Brigitte nous accompagnera jusqu'à la pause de St Marcel les Valence, puis par peur du vent :D rentrera chez elle... En fait non, elle devait rentrer chez elle ;)

Nous attaquons maintenant la partie que j'affectionne le plus. Le contournement de Valence par l'est pour arriver à Grâne ou nous pourrons attaquer The Col of the Parcours :)

Petite pensée pour Gérard B. à la vue des trois becs.

Juste avant Grâne, Alain et moi avons fait un stop pour nous retrouver avec un maillot léger... Nous savons que nous allons bientôt pouvoir nous réchauffer.

Est-ce l'excitation de la montée ou un début de fatigue, les cyclos arrêtés au pied du col de Tartaiguille sont garés en tas, n'importe comment.

Parti dans les premiers, je me retrouve vite en tête dans la montée. Je décide de m'arrêter pour pouvoir prendre les copains en photos... Georges à fond...

Un Specialized Roubaix :)

Tiens, l'ami Gilbert... J'en profite pour redémarrer avec lui... Puis comme ça ne monte pas hyper vite, je décide d'accélerer un peu... de rattraper le gars en Specialized Roubaix devant pour lui montrer que c'est mon vélo le plus fort :) et surtout d'arriver au croisement avant le col pour pouvoir à nouveau prendre des photos...

Je lui ai dit : "la guerre des Roubaix est déclarée"... J'avoue que je n'ai pas compris s'il l'a pris à la plaisanterie ou pas ;-)

Au croisement, Alain et Florian qui étaient partis bon dernier après avoir appelé le restaurateur pour prévenir de notre heure d'arrivée, sont vite remontés... Ils carburent les amis...

Revoilà Gilbert... Je me remets avec lui, et nous sommes partis pour une belle partie de manivelles, d'abord jusqu'au col, puis dans la descente roulante jusqu'au pied de Marsanne... Le compteur atteindre 61km/h (même pour moi), et nous avalons pas mal de cyclos...

Dans le faux plat d'arrivée, je continue encore sur un bon rythme... mais en m'apercevant que l'ami Gilbert a lâché prise. Tant pis, il ne reste qu'un kilomètre...

Le point de rendez-vous est prévnu à l'hôtel restaurant "Le Globe" où nou sserons très bien accueillis

C'est moi où ils ont l'air fatigués les cyclos ?

Belle tablée : nous sommes 24 à prendre le repas, cyclos et accompagnateurs compris.

14h45, il est l'heure de repartir... En tant que serre-file, nous devrons malgré tout attendre un retardataire non parti avec les autres et en retard de près de 5'... Heureusement que le groupe nous aura attendu 2 kilomètres après

Les champs de lavandin... pas encore en fleurs.

J'aime bien le nom de ce village...

Début de la montée sur le plateau du Devès... La montée ne se fait pas à allure libre... Ok c'est la règle mais parfois un peu pénible...

Quand on est serre-file, on reste avec ceux qui décrochent. Merci à Alain d'avoir mis le bon tempo dans les montées pour ramener les petits groupes.

Passage au col de la Justice (FR-26-0148)... Ne reste plus que 7 kilomètres.

Avec pas mal d'avance arrivée à Saint-Paul trois Châteaux.

Nouveau lieu d'arrivée : à affiner sans doute car pas très propice à l'arrivée d'une vingtaine de cyclos. 

Le CODEP offre ensuite le verre de l'amitié dans un café du coin.

Seuls 5 cyclos (2 du Pérréon, Florian Alain et moi) vont tenter la remontée à vélo... Soit 25% de l'effectif quand même... Les autres sont soit en vacances dans le coin, soit remonteront en train ou en voiture...

Merci encore à "mémé" pour sa protection

Bon, ce n'est pas tout, mais si on veut remonter il faut peut être se préparer. Si le vent devrait se calmer cette nuit, il souffle encore fort et nous alors rouler au moins 3h contre lui...

YAPLUKA : c'est parti pour la chevauchée fantastique...

Forcément, contre le vent, c'est vite poins facile...

On est en autonomie complète... Voyez Alain :)

Le début du parcours jusque vers Réauville est identique. Donc nous repassons le Col de la Justice puis le village de Roussas.

La route différente que nous empruntions, nous amène aussi sur le plateau du Devès. Elle est très calme, quoi que encore un peu ventée et nous permet d'apercevoir le Mont Ventoux...

Elle nous amène au Col du Colombier, non pas celui de l'Ain, mais celui de la Drôme. Celui ci ne culmine qu'à 400m d'alitude, mais au sein d'une végétation magnifique...

La preuve que nous y entrons... Au village pas au col :)

 

A Puygiron, nous reprenons le trajet du matin... A savoir passage par le village de La Laupie où il y a une foire agricole...

Alors que le soleil se couche, nous roulons en direction de Marsanne... Il commence à ne pas faire très chaud...

Il est environ 20h00 quand nous arrivons à Marsanne. Nou snous arrêtons 30' histoire de nous habiller pour la nuit et de nous restaurer. L'arrêt s'effectue sur l'aire de Camping Car à la sortie du Village en direction du Col de la Grande Limite. En effet, l'aire dispose d'un point d'eau gratuit qui permet si besoin de recharger les bidons.

Le départ est sonné à 20h30... Il fait encore jour et sec, contrairement à 2011, la dernière fois où j'ai grimpé ce col dans ce sens.

Le passage au col s'effectue alors qu'il ne fait pas encore nuit, mais qu'il ne fait pas complètement jour. Les lumières avant sont donc allumées pour faire la descente dans des conditions de sécurité acceptables.

 

Comme nous suivons la route tracée par Florian, je suis pris d'un gros doute... En 2011, nous avions suivi ce chemin. Je me souviens aussi qu'avant d'arriver à Mirmande, nous avions tourné à droite direction "Les Roberts"... et qu'il y avait un bon coup de cul...

Et bien, cette année, même topo... Re-passage aux Roberts... Pente max mesurée par le GPS de Florian : 19%... Oups ça pique et m'oblige à mettre pied à terre sur 30 mètres alors que mes deux compagnons passent "sans problème"...

Après le sommet de la bosse, on se retrouve à Grâne, comme ce matin. Au lieu de continuer sur Ambonil, nous prenons plus à l'est en passant à Montoison, Montéléger, Beaumont les Valence. Nous contournons Valence par les pas agréables quartiers de Fontbarlette et Les Couleures. Florian nous fait passer ensuite sur la route à 2 voies qui relie le Plateau des Couleures à l'A7... en sortant Sortie 6 - Bourg les Valence - Le Plateau... Nous sommes à moins de 2 kilomètres de chez Brigitte... Heureusement tout le monde est en forme, donc pas d'arrêt... Il est 23h, nous venons de remporter une première victoire...

Toujours aussi satisfait de mes lampes HOPE. La batterie en mode médium est donnée pour 7h d'utilisation... Elle aura duré 7h.... Cool, mais il m'en faudra plus pour le Trirhena. Il me faudra passer de 2 à 4 batteries...

Il est un peu moins de minuit quand nous nous arrêtons pour une belle pause à Châteauneuf sur Isère... Ce sera la dernière de ce genre jusqu'à l'arrivée. Des jeunes du coin m'indiquent (à ma demande) que l'OL a perdu ce soir en finale de la coupe de la ligue contre le PSG... Des jeunes qui étaient supporters... des verts :) Rencontre sympa et dans le respect mutuel...

Maintenant c'est retour en restant bien à l'est... Donc St Donat sur l'Herbasse puis Bathernay... A cet instant Alain nous dit avoir un gros besoin de dormir. Moi qui ai avalé un produit Fenioux à la caféine à Châteauneuf sur Isère, je n'ai pas envie de dormir. Par contre j'ai envie de c... Bref une bonne raison pour se séparer. Je sais en plus que Florian (qui reste avec Alain) et Alain sont plus rapides que moi et qu'Alain est capable de dormir 3 minutes et de repartir fringant comme un gardon...

 

Donc je continue seul... Au col de la Pierrotte, je fais mon affaire, caché derrière un tas de bois... Ca caille dur et quand on est obligé de se déshabiller, pas intérêt que ça dure longtemps :D :D

 

C'est à Hauterives que mes compagnons me rattrappent. J'avais donc juste sur toute la ligne... Ils ne se sont pas arrêtés longtemps et roulent plus vite que moi. Le froid de cette nuit (nous aurons jusqu'à -1°C) nous transi... Je regrette de ne pas avoir penser à prendre mes sur-chaussures...

Hauterives : nous grimpons la bosse qui mène à Lens-Lestang... C'est la dernière difficile même s'il reste encore des bornes... A Beaurepaire, le magasin de Patrick n'est toujours pas ouvert... Curieux il doit être 2h30 du matin... Alain et Florian s'arrêtent à nouveau... moi je décide de continuer et de trouver un SAS de banque pour m'y blottir au chaud... Finalement je ne trouverai rien... et serai obligé de continuer. A ce moment là j'avale à nouveau un produit Fenioux, et Hop c'est reparti...

Petit coup de cul jusqu'à Primarette, arrêt en haut de la bosse et dissertation entre nous. Le chemin de Florian nous fait passer par Eyzin Pinet et rajoutent de nombreuses bosses. Nous décidons de déroger et de filer vers Cours et Buis...puis Jardin, Pont Evêque (5h du mat' et les poubelles brûlent :-( ) et Vienne... 

Cela commence à sentir l'écurie.

En suivant le conseil d'Alain, nous rentrons par Chuzelles, où plutôt que des bosses, nous avons droit à un faux plat... Nous nous arrêtons un peu avant Marennes car nos routes vont maintenant se séparer pour rentrer chacun chez soit... Merci à vous les copains pour cette belle balade et soyez prudents pour les derniers kilomètres.

De mon côté, je file sur Marennes, Chaponnay et Toussieu en évitant les bosses le plus possibles. Le jour se lève.. Il est agréable de rentrer avec le sentiment du devoir accompli... Du coup, juste avant d'arriver à la maison, je m'arrête à la Boulagerie pour ramener croissants et pains au chocolat...

Arrivé à la maison, je file prendre un bon bain chaud sans faire de bruit. Je suis tellement fatigué que j'arrive à m'endormir sur le fauteuil au lieu de trouver mon lit :)

La balade aura duré au total 25h30 pour 444.1 km et 3750m de dénivelé et 6 cols. J'ai donc dans les jambes le BRM 400... Reste à voir ce que cela donnera dans 15 jours. 

 

 

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G
Beau reportage et belle performance, parce que non seulement c'est 400 km, mais loin d'être plats et avec le vent d'entrée de jeu pour le retour, ça demande quand même un sacré moral en plus de la condition physique.
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C
j'ai l'habitude de dire que le mental sur la longue distance intervient à plus de 50% dans la réussite... Je confirme... que c'est plus important que le physique...
L
comme le dit Olive : Respect !!! et même chapeau car rester pratiquement 24 sur un vélo sans dormir il faut le faire. Dis donc à 10 km près plus au sud tu arrivais chez moi tout de suite après St Paul... plein de coins que je connais bien forcément et où je suis passé il y a peu. Encore bravo pour l'exploit sportif et pour ce beau reportage.
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C
un très joli coin à randonnées vélo qu'est ton pays...On va y re-passer quelque part par là bas lors de notre 400km de Grenoble... Mais il serait entre 2 et 4h du matin...
C
Superbe reportage. L'avantage avec ce genre de sortie, c'est que tu peux faire un maximum de photos. C'est une expérience qu'il faudra que je tente un jour. L'Audax, pas le 441 km
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C
je t'assure que si tu as un peu de longues distances dans les jambes ça passe tranquille... Mais il faut aimer ça aussi ;)
Z
la vache 400 bornes...ça rigole pas là tu vis sur la planète "Bitumator" ! bravo...j'irais peut être un jour mais je n'ai pas encore le cul assez tanné !
C
l'audax c'est sympa, du moins une fois en passant (pour moi). Néanmoins, c'est en audax que j'ai pris conscience que je pouvais rouler 200 kms... et sans réel effort. Mais après avoir tester l'audax 200, je n'ai pas eu envie d'aller sur des distances plus hautes (il existe même le Paris Brest Paris Audax), car j'estime que dans mon cas ça génère trop de contraintes.
N
jolie ballade, tu as du t'éclater!<br /> espeluche, roussas, col de la justice, çà me rappelle un bon moment avec notre grand ours
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N
c'était avec le grand ours seul<br /> lors de notre reco EDT c'était vers le col de colombier
C
je ne me souvenais pas que nous y étions passé ensemble ? C'était lors de la reco de l'EDT ou toi et le grand ours seuls?
F
ah oui daccord ,j'ai a peine tourné la tête que monsieur fait des siennes<br /> non sans deconner bravo pour cette petite mise en jambes pour le BRM 400?C4EST DU GRAND CRICRI
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C
j'étais vigilant pour voir quand tu tournerais la tête... Et hop Samedi à 3h30.... je m'éclipsais :D
O
En tant que lecteur merci pour le superbe compte rendu , en tant que &quot; sportif &quot; RESPECT !!!
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C
merci mais je n'ai rien fait que tourner les jambes....
B
Donc si j'ai bien suivi tu as fait l'aller en mode feignasse en te faisant porter ton sac (contrairement aux autres années) et en étant abrité à l'arrière du groupe sans aller prendre de relais.<br /> Et comme au retour tu ne pouvais pas te faire héberger par Brigitte tu as bien été obligé de rentrer tout seul comme quoi quand on n'a pas d'assistance on n'est pas tenté de s'en servir :)<br /> <br /> Bon c'est quand même pas trop mal et je crois comprendre que tu vas avoir plein de monde dans ta roue dans quelques jours puisque tu sera le seul a avoir déjà fait un 400 :)<br /> Si tu veux venir m'aider à faire celui de Flins le 24 mais je veux bien et tu verras la mer :)
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C
&quot;comme quoi quand on n'a pas d'assistance on n'est pas tenté de s'en servir :)&quot; alors là 100% d'accord...
B
Superbe récit. On voit bien la difficulté de gérer un aussi grand groupe, sur une longue distance. C'est tout un art, et un autre job que celui de l'autonomie ! Bravo à toi ! Ce récit a aussi le mérite de rappeler aux futurs participants au 400, que LA NUIT, CA CAILLE !
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T
Toujours avoir une paire de surchaussure quand tu pars sur du long, en avril, la nuit il fait toujours froid
C
merci... et je confirme que je partirai un poil moins léger pour le 400 de grenoble. Et encore heureusement tu as vu que j'étais en long... Je rajouterai au moins des sur-chaussures...
P
bravo cricri et a tes deux compères avec qui j'ai déjà eu le plaisir de rouler durant 2000km l'été dernier, pour ce parcours magnifique
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C
je confirme aussi que les compères ont gardé une excellente image de toi
T
Ca donne envie, vivement dans 13 jours
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C
ah oui alors là forcément tu devras y passer la nuit :D
T
Ca dépendra de Baptiste :)
C
tu es sûr que t'arriveras à passer toute la nuit sur le vélo et que tu ne seras pas arrivé avant :)
V
Super CR, ça donne envie. Les photos jalonnées montrent bien l'exploit avec les changements de paysages.<br /> Dommage qu'une partie des gens ne jouent pas le jeu du groupe, qui plus est sur ce genre d'épreuve ou il n'est censé régner que de la camaraderie et de l'entraide. Quand je lis ceci, je me dis que je suis content de vous connaitre... Sur le 200 seul cette année, je n'aura pas fini.<br /> Plus ça va, plus je me dit que notre sport est quand même pas mal fourni en crétins <br /> (je crois que ce qui m’énerve le plus c'est quand tu prends une voie verte... tu as forcément un suceur de roue qui te suit tout le long pour te poser un sprint à la fin... comme à la télé ; c'est dingue, j'y ai droit à chaque fois).<br /> <br /> Malgré tout quand on te lis toi et les copains, on se dit que c'est un des plus beau sport qui soit, à mi-chemin de la méditative marche à pied et la balade en moto qui permet de voir du pays, mais en profitant un peu moins.<br /> <br /> A plouss, j'espère bientôt en montagne sur un vélo!
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C
Au final sur une année je ne me souviendrai pas de ceux qui me prennent la tête. Par contre je conserverai toujours en souvenir les moments passés en toute convivialité avec les copains ou &quot;des inconnus&quot; rencontrés aux travers de ses balades. Oui c'est un beau sport que le cyclotourisme... comme les autres formes de cyclisme d'ailleurs avec parfois peut être des objectifs différents
R
Oups! <br /> Bon au moins toi tu l'as fait!<br /> J' ai trouvé la roue qui va me coatcher pendant mon premier 400... <br /> Car c'est une grande inconnue pour moi... <br /> Chapeau à toi, et à tes compagnons de route.
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B
Tu veux convaincre Brigitte que c'est possible de passer toute une nuit en sa compagnie sans dormir !!!!
C
en fait le plus dur sera la lutte contre le sommeil. Mais comme on part dans l'am on sera moins fatigué à l'orée de la nuit. Ce que l'on a fait là montre qu'on peut ne pas dormir sur le 600... et ça ça me réjouit... Restera à convaincre Dame Brigitte que c'est possible ;) (pour le 600 )
C
wahou! t'as sorti du très lourd là. le triR n'a qu'à bien se tenir!!!
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C
du lourd je ne sais pas.. Du long oui, la lutte contre le sommeil oui... Et pour le trirhena, il y aura beaucoup de bosses à vaincre... Donc compliqué